L’Alchimie Sith
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L’Alchimie Sith
[size=40][ltr]L’Alchimie Sith[/ltr]
STAR WARS: L'UNIVERS ETENDU LÉGENDES·DIMANCHE 27 AOÛT 2017[/size]
[ltr]Plan[/ltr]
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[ltr]En revanche, il est en réalité plutôt admis que l’histoire de l’alchimie de Force commence sous l’Ordre Je’Daii de Tython, lors des dix longs millénaires de son histoire, entre 36’453 av-b-Y IV et 25’782 av-b-Y IV, puis remaniée sous son successeur, l’Ordre Jedi, afin de mieux correspondre avec la nouvelle philosophie de l’Ordre. Mais en parallèle également, sur Korriban, bien avant la fondation de la République Galactique en 25’056 av-b-Y IV, les natifs de ce monde pratiquaient eux aussi une certaine forme d’alchimie liée à la Force. Elle était alors considérée comme plus primitive que celle des Je’Daii et lors de la guerre entre les Siths et les Rakatas dans le courant du 28e millénaire, ce savoir fut en partie perdu. Après de nombreux millénaires, le savoir alchimique prohibé par les Jedi arriva jusqu’aux Siths via des Jedi Noirs, après leurs désastreux échecs lors du Deuxième Grand Schisme (7’003 - 6’900 av-b-Y IV). Les connaissances Jedi sur le sujet furent mêlées à ce qu’il restait de celles des natifs de Korriban, et avec le temps, cela donna naissance à l’alchimie sith telle que nous la connaissons. Et si nous parlons bien plus de l’alchimie sith que des autres, c’est parce que seuls les Sith ont poussé les expérimentations aussi loin, sans cadre ni limites, sans barrières morales ou éthiques, comme c’est par exemple le cas l’alchimie pratiquée par les Jedi, qui fut au contraire limitée par de nombreuses règles en lien avec les valeurs de l’Ordre et le souhait de ne pas trahir le monde du vivant.[/ltr]
[ltr]Le Deuxième Grand Schisme de 7’003 av-b-Y IV fut d’ailleurs déclenché à cause de plusieurs divergences d’opinion sur la conduite à adopter face aux expériences alchimiques, le Haut Conseil Jedi refusant catégoriquement d’aller contre la Vie, tandis que de nombreux Jedi étaient curieux d’aller outre ces règles. Durant le siècle d’affrontements qui caractérise ce Grand Schisme, de nombreuses créatures et artefacts issus de l’alchimie noire virent le jour, des mains même de futurs grands Seigneurs Sith, tels Ajunta Pall (le premier des Seigneurs Sith), Karness Muur, ou encore Sorzus Syn, la mère des redoutables léviathans. Et lorsque les Jedi Noirs furent vaincus à La Bataille de Corbos, en 6’900 av-b-Y IV, douze survivants furent exilés au-delà des frontières de l’espace connu, condamnés à errer dans le cosmos. Mais alors que les Jedi et la République Galactique croyaient ces Jedi déchus condamnés à une mort certaine, Sorzus Syn, grâce à la Force, parvint à guider leur vaisseau jusqu’à Korriban, “Le monde qui hurle le plus fort pour ceux qui entendent la voix du Côté Obscur.”, d’après les écrits de cette dernière. [/ltr]
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[ltr]Et une fois arrivés sur le monde des Siths de sang-pur, les douze Jedi Noirs furent acclamés comme des dieux dès qu’ils foulèrent le sol de la planète et firent la démonstration de leur pouvoir; puis n’eurent ensuite aucun mal à soumettre les habitants dans les semaines qui suivirent leur arrivée, Ajunta Pall évinçant le Roi Hakagram Graush pour s’asseoir sur le trône, faisant des autres Jedi Noirs ses Mains de l’Ombre. Dès lors, les douze exilés devinrent les maîtres et prirent le nom de Seigneurs Sith, du nom même de l’espèce native de Korriban. Ils décidèrent également de former leur propre Ordre d’utilisateurs de la Force et grâce au savoir qu’ils avaient pu expérimenter lors du Siècle d’Obscurité, ils entreprirent de le développer, y mêlant les connaissances des Siths de sang-pur afin de parfaire leurs propres connaissances. Ils apprirent tout de leurs secrets et contrôlèrent rapidement tout le territoire conquis par les Siths. Fort de cette autorité et de leur nouvel empire, l’Ordre Sith pu à sa guise s’essayer à de nombreuses expérimentations au sein du Côté Obscur, les Jedi n’étant pas en mesure de les en empêcher. Et les nombreuses créations alchimiques conçues dans les décennies qui précédèrent leur règne, furent multipliées et perfectionnées, la soif de savoir des Seigneurs Sith n’ayant de limites que celles de leur imagination et de leur compréhension. [/ltr]
[ltr]II - Corruption du Vivant: Ainsi, parmi les premiers Seigneurs Sith, chacun avait plus ou moins sa spécialité dans la maîtrise qu’ils avaient de la Force. Et à propos des expériences alchimiques sur le vivant, c’est indéniablement Sorzus Syn qui faisait de figure de proue dans le domaine. Déjà durant Le Deuxième Grand Schisme, cette dernière avait largement eu recours à l’alchimie de Force pour créer toutes sortes de monstruosités animales pour en faire des armes de guerre; sa plus grande création, le léviathan, un “monstre exquis” selon ses propres termes. Mais cette créature n’était de loin pas la seule et nombreuses furent celles à voir le jour après de sombres expérimentations alchimiques aidée par le Côté Obscur. Durant les presque deux millénaires qui séparent Le Deuxième Grand Schisme de La Grande Guerre de l’Hyperespace, les Sith donnèrent naissance à d’innombrables monstres contre-nature.[/ltr]
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[ltr]Le Léviathan: Probablement la plus grande “réussite” de l’alchimie sith dans le domaine de l’horreur, nous ne sommes cependant pas en mesure de déterminer de quel animal cette créature peut bien provenir. Tout ce que nous savons, c’est qu’un léviathan est à l’origine une larve de quelques dizaines de centimètres, qui, une fois adulte, mesure non loin d’une dizaine de mètres de hauteur. Reptile dans sa nature, le léviathan possède une peau très épaisse, capable de résister aux éléments (à la lave par exemple) et d’encaisser presque sans broncher un coup de sabre laser ou un tir direct de turbolaser. Mais ce qui rend le léviathan si redoutable, c’est sa capacité à emprisonner l’esprit et la force vitale de ses victimes dans des sortes de capsules qui parcourent sont dos. Grâce à deux appendices préhensiles, il peut emprisonner une âme d’un simple contact physique, sans plus de cérémonie. De plus, il est capable de les utiliser pour instiller la peur dans l’esprit des êtres se trouvant à proximité, même les utilisateurs de Force peuvent très difficilement s’y soustraire, suscitant chez l’individu victime de cette peur, un besoin obsessionnel de se libérer de cette emprise de la part du léviathan, quitte à mettre sa propre vie en danger. Nés durant le Siècle d’Obscurité, Karness Muur déclare être le créateur de ces monstres, mais les écrits de Sorzus Syn tendent à prouver le contraire. Mais peu importe qui de ces deux Jedi Noirs en est à l’origine, car durant ce Deuxième Grand Schisme, des hordes de léviathans firent des ravages dans les rangs des Jedi et des forces républicaines. Lors de la défaite finale des Jedi Noirs sur Corbos, la galaxie pensait ces monstres éteints, mais c’était sans compter sur leur capacité à survivre. En effet, quelques léviathans survécurent à la bataille et vécurent cachés sur Corbos même, plongeant dans une sorte d’hibernation, attendant leur heure.
De même, il est fort probable que le Baron Dreypa, soit à l’origine de la présence de léviathans sur la planète Kesh, léviathans qui causèrent tant de tort aux survivants de la Tribu Perdue des Sith, bien des millénaires après Le Deuxième Grand Schisme. [/ltr]
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[ltr]Le Tuk’ata: Egalement appelé “Chien Sith”, cette créature était à l’origine un animal paisible et peu enclin à la violence. Suite à de nombreuses expérimentations visant à corrompre la nature même de cet animal, les Sith parvinrent à éveiller l’esprit carnassier, violent, qui était présent dans son inconscient, pour qu’il supplante sa nature calme. Non content de devenir une machine à tuer, l’aspect physique changea également et diverses mutations s’opérèrent, faisant s’allonger les griffes, les cornes et les dents. Plusieurs formes de tuk’atas virent ainsi le jour, allant du profil canin fin, vif mais puissant, à la montagne de muscle sans pitié. Toutefois, tous avaient en commun une redoutable intelligence, ils étaient même capables de communiquer entre-eux sans contact apparent et sur de relatives grandes distances. Sur Korriban, les Seigneurs Sith les utilisèrent principalement comme gardiens de tombeaux, des prédateurs sans peur, capables de vivre des siècles, traquant les intrus grâce à la Force et selon la légende, capable de subsister grâce à cette dernière. Le protecteur parfait pour se dresser face aux pilleurs de tombes. De nos jours encore, il est possible de croiser ces sombres prédateurs sur des mondes où se trouvent d’antiques ruines siths.[/ltr]
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[ltr]Le Béhémoth: A l’instar des tuk’atas, le béhémoth n’est initialement pas une créature violente. Natif de Khar Delba, une planète de l’Empire Sith premier du nom, il s’agit au contraire d’un herbivore paisible, vivant en troupeau dans les vastes plaines glacées de cette planète. Naturellement doté de longues défenses lui permettant de se protéger des prédateurs et mesurant plusieurs mètres de haut, les Sith usèrent de l’alchimie pour les transformer en de redoutables monstres omnivores (les rumeurs racontaient qu’ils mangeaient les soldats ennemis passant à portée de leur bec) de plus de dix mètres de hauteurs pour quelques dix tonnes et à la peau particulièrement épaisse. Ils furent massivement déployés lors de La Grande Guerre de l’Hyperespace menée contre la République par le Seigneur Sith Naga Sadow, en 5’000 av-b-Y IV. Lors de ce conflit, ils furent principalement utilisés pour transporter des troupes ou de l’artillerie, permettant aux forces impériales de déchaîner leur feu derrière les lignes adverses après les avoir percées grâce à la taille des béhémoths. En revanche, il semble que la presque totalité de ces créatures aient été engagée dans ce conflit, car il est très peu fait mention de ces monstres en dehors de ce conflit.[/ltr]
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[ltr]Le Terentatek: Loin d’être une création sith à la base, les historiens privilégient plutôt la piste je’daii qui se cacherait initialement derrière cette créature. Lors de La Guerre de la Reine Despote, dans les années 25’805 av-b-Y IV, les Je’Daii auraient créé à partir de rancors, via l’alchimie de Force, les terentas, afin de pouvoir détecter les explosifs utilisés par les forces shikaakwannes. Après la guerre, ces créatures sensibles à la Force avaient pris goût à la chair, surtout celle des utilisateurs de Force. Elles furent donc envoyées sur Bogan, la lune-prison où étaient envoyés en exil les Je’Daii déséquilibrés, pour les y maintenir captifs. On ne sait pas bien comment les terentas se sont installés sur d’autres mondes, mais toujours est-il qu’au fil des millénaires, une forme évoluée, plus proche du terentatek tel que nous le connaissons, se retrouva sur des planètes comme Korriban, Tython ou encore Dromund Kaas. Lorsque le Jedi déchu Exar Kun devint un Seigneur Sith, à l’aube des années 3’990 av-b-Y IV, il mena plusieurs expériences sur les proto-terentateks et donna naissance aux terentateks ”modernes,” des monstres pouvant mesurer plusieurs mètres de hauteurs, d’une résistance extrême, insensibles à la Force, très violents et capables de traquer les utilisateurs de Force. Il lâcha des hordes de ces nouvelles créatures sur des avant-postes Jedi, notamment sur Kashyyyk, Tatooine et Tython, afin d’y semer la mort et la destruction. Leur dangerosité extrême força les Jedi à se lancer dans une Grande Traque, qui débuta en 3’995 av-b-Y IV et s’acheva en 3’993 av-b-Y IV.
Bien que la majorité des terentateks aient été exterminée à cette occasion, il subsistait toujours quelques individus isolés, capables de faire renaître la menace à tout instant. Et peu importe le nombre de chasses que les Jedi lancèrent pour endiguer ce danger, ils ne réussirent jamais à l’éradiquer totalement.[/ltr]
[ltr]Il existe encore de nombreuses autres monstruosités, tels les silooths, des coléoptères de la tailles d’un char d’assaut, munis de griffes capables de trancher le métal ou encore de projeter un puissant acide à plusieurs mètres de distances.
Les oiseaux de guerre, relativement similaires aux béhémoths dans leur rôle, haut de quelques mètres, ces oiseaux étaient capables de porter plusieurs hommes ou de l’armement lourd, mais ils étaient plus fréquemment cantonnés à un rôle d’éclaireur. Bien que leur bec pouvait servir au combat en étant capable de sectionner le buste d’un homme.[/ltr]
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[ltr]Les vers de guerre, de gigantesques lombrics qui pouvaient surgir à n’importe quel endroit du champ de bataille pour assaillir l’ennemi et étaient même capables d’abattre des remparts. Bien évidemment, leur taille gigantesque les aida grandement à accomplir leur tâche.
Les hydres de batailles, nées des carcasses de plusieurs milliers d’oiseaux sacrifiés lors d’un rituel alchimique. Elles possédaient une grande taille, une force colossale et d’une queue puissante et empoisonnée.
Les wyrms, créées par Naga Sadow sur Yavin IV pour servir de gardien à son tombeau. A l’origine cette créature n’était autres qu’un jeune exogorth qui s’était fixé sur la coque du cuirassé du Seigneur Sith.[/ltr]
[ltr]Mais ce sont là les principales créatures qui furent lâchées sur la galaxie.[/ltr]
[ltr]Croisement Alchimique entre Espèces: Alors que Syn était déjà une grande spécialiste dans l’art de corrompre le monde du vivant pour en faire des armes, elle le devint également dans le domaine de la génétique, plus spécifiquement concernant la viabilité du croisement entre espèces. Et à force de travail, elle mit en évidence la possibilité de croiser des espèces par ce biais. Cet intérêt était en partie motivé par la peur du Baron Remulus Dreypa de voir sa propre lignée s’éteindre et elle réussit par voie alchimique à rendre parfaitement viable le croisement entre l’espèce humaine et celle des Siths de sang-pur.
Au-delà d’avoir trouvé le moyen pour Dreypa de faire perdurer sa lignée, Syn est fort probablement responsable de l’extinction des Siths de sang-pur à terme, puisque ces derniers ont progressivement vu leur nombre chuter, des suites des liaisons avec des individus humains. [/ltr]
[ltr]Et s’inspirant de ses travaux, il y a fort à parier que les croisements Humains/Sith de sang-pur ne furent pas les seuls à être expérimentés par d’autres alchimistes de l’Ordre à travers les âges. Mais Sorzus Syn faisant office d’exception parmi les alchimistes, la plus grande que l’Ordre Sith ait connu, rien n’est moins sûr.[/ltr]
[ltr]Le Poison Sith: La corruption d’êtres vivants ne fut pas le seul domaine exploré par les alchimistes de l’Ordre Sith, certains d’entre-eux se tournèrent également vers des toxines naturelles, afin de les altérer et ainsi amplifier leurs effets dévastateurs et en faire des armes. En résulta le poison sith, une toxine biologique aux effets à retardement, capable de plonger la victime dans des accès de rage incontrôlables. Injecté directement dans l’organisme, ce poison agissait directement en lien avec la colère de l’individu ou son utilisation de la Force, en particuliers le Côté Obscur. Il se développait ainsi chez cet individu une rage accentuée, mais aussi une altération du jugement, le rendant de plus en plus irrationnel. Le but premier de cette toxine n’était pas d’éliminer directement la cible, mais que cette dernière cause involontairement des dommages à son entourage et au milieu dans lequel elle se trouvait, une manière de faire plus insidieuse qu’un “simple” assassinat et bien plus proche de la philosophie des Sith.
Cependant, son utilisation fut extrêmement rare car la création d’une telle toxine requerrait de l’alchimiste, une importante dépense de sa propre force vitale via le Côté Obscur. Mais en cas de succès, les effets du poison sith étaient tellement puissants, que même les Jedi les plus aguerris peinaient à lutter contre. [/ltr]
[ltr]Il existe naturellement de nombreux autres poisons, notamment ceux causant une mort directe, mais les Sith leur préféraient des effets moins létaux, afin de profiter des effets sur la victime et savourer son calvaire.[/ltr]
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[ltr]III - Armes & Artefacts: Parmi le champ du possible, les alchimistes de l’Ordre Sith sont à l’origine de nombreux artefacts et armes, capables d’amplifier le lien avec la Force du porteur, ou simplement des objets renfermant de puissants enchantements, aux pouvoirs potentiellement destructeurs. A l’instar des katanas je’daii, les Sith utilisèrent la Force pour saturer certains objets, des armes ou des réceptacles, les imprégnant du Côté Obscur dans le but de les doter de pouvoirs divers et variés.
En outre, les artefacts étaient identifiables selon deux catégories principales:
Les artefacts mineurs, concevables facilement et reproductibles aisément car ne requérant pas spécialement de solides connaissances alchimiques. Ces artefacts étaient souvent des petites ou moyennes amulettes permettant d’augmenter l’endurance et la résistance de son porteur, de le soigner ou d’accroître sa force physique ou son lien avec la Force. Les armes quant à elles, majoritairement des lames métalliques (bien que l’Ordre Sith possédait le savoir et la technologie pour créer des sabres laser), grâce à des rituels alchimiques étaient en mesure de résister à un sabre laser et même de dévier des tirs de blasters. Les épéistes les plus talentueux étaient même en mesure d’utiliser les éclairs de Force pour les concentrer sur la lame et ainsi rendre leur arme encore plus redoutable au combat.
Et les artefacts majeurs, très souvent uniques car fruit d’intenses travaux et d’une longue préparation. Peu nombreux étaient les maîtres alchimistes capables de créer des artefacts de cette envergure, car le savoir alchimique requis était considérable, tout en imposant à l’alchimiste en question, de posséder une certaine résistance physique pour pouvoir mener les rituels à terme. Plusieurs alchimistes basculèrent dans le Chaos et connurent la folie du Côté Obscur pour avoir surestimé leurs capacités en la matière. [/ltr]
[ltr]Là encore, Sorzus Syn se distingua particulièrement dans ce domaine. Certains d’entre-vous ont probablement déjà entendu parler du Talisman de Muur, une amulette au pouvoir terrible, eh bien il ne s’agit ni plus ni moins que d’une de ses brillantes créations. En réalité il y en a eu trois, trois talismans figurant parmi les plus puissants artefacts jamais conçus par l’Ordre Sith, dont au moins deux ont été retrouvé.[/ltr]
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[ltr]Les Talismans de Muur, Dreypa & Syn: A la demande de ces deux Seigneurs Sith, Sorzus Syn accepta de leur fabriquer à chacun une puissante amulette. Mais pas une amulette comme il en existait des dizaines, voir des centaines, non, des amulettes uniques, surclassant toutes les autres en terme de puissance. Consciente de la tâche et du long chemin que leur Ordre aurait à accomplir s’il voulait se venger des Jedi, Syn dota les amulettes de ses deux frères d’armes de la capacité à les maintenir en vie, même dans la mort. Si leur corps physique devait trépasser, leur esprit pourrait perdurer et ainsi continuer à contribuer à la gloire des Sith. Concernant le Talisman de Muur, il avait la capacité de répandre et contrôler la peste rakghoul, maladie d’ailleurs créée de toutes pièces par Karness Muur. Muni de ce talisman, il n’avait plus besoin d’inoculer la maladie pour qu’elle se répande, il n’avait qu’à utiliser la Force pour que les individus non-sensibles à la Force y succombent. De plus, le talisman permettait de soumettre les rakghouls à la volonté du porteur, évitant ainsi d’avoir des légions de bêtes sanguinaires totalement incontrôlables.
A propos du Talisman de Dreypa, Syn le dota de la faculté de prolonger sensiblement la vie de son porteur, mais le Baron Dreypa ne s’en contenta pas. Il travailla également dessus et dota son talisman de la capacité de contrôler les léviathans et d’avoir accès aux connaissances que renfermaient les esprits prisonniers de ces derniers.
Mais ce n’était pas tout, un Sith reste un Sith et bien que travaillant à un but commun, Sorzus Syn, à l’insu des deux Seigneurs Sith, dota les deux talismans du pouvoir d’enfermer leurs esprits, s’ils devaient pour une raison ou une autre, se révéler une menace pour elle. [/ltr]
[ltr]Quant au Talisman de Syn, nous savons juste qu’elle ambitionnait d’en créer un bien plus puissant que les deux autres, sans plus de précisions quant aux spécificités dont elle comptait le doter. Et comme personne n’a jamais mis la main sur un tel artefact, son existence même n’est au final pas avérée. Mais vu la course qui s’est livrée pour la possession du Talisman de Muur, espérons que Sorzus Syn n’a jamais eu l’occasion d’achever son oeuvre.[/ltr]
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[ltr]L’Oubliette de Dreypa: Seul amiral rescapé des forces des Jedi Noir après le Siècle d’Obscurité, le Baron Dreypa était des plus conscients de la dangerosité de certains autres Seigneurs Sith, en particulier Karness Muur. Car non seulement ce dernier était un redoutable guerrier et un fin tacticien, mais il était également doué dans les arts de la Force, tout en étant très ambitieux. Ainsi, en secret, Dreypa entreprit la conception d’un puissant artefact censé protéger sa propre personne, et accessoirement Korriban, et l’Ordre Sith, des sombres pouvoirs de Muur si ce dernier devait un jour trahir les Sith. Car même si la Force immunisait contre le pouvoir du Talisman de Muur, elle ne protégeait pas de la contamination en cas de blessure infligée directement par une rakghoul. Ainsi, l’Oubliette de Dreypa était en mesure de maintenir captif n’importe quel individu, tout en annihilant le pouvoir de ce dernier en dehors de l’Oubliette. De plus, cet artefact avait aussi la particularité de livrer son prisonnier à une torture mentale incessante tant qu’il restait scellé à l’intérieur, potentiellement des millénaires, et ce sans connaître la douce délivrance de la mort. Et c’est précisément à Karness Muur qu’elle était destinée, capable de l’empêcher de déchaîner les pouvoirs de son talisman, tant qu’il serait maintenu prisonnier de l’Oubliette.[/ltr]
[ltr]IV - Héritage: L’âge d’or de l’alchimie sith se situe principalement lors du Siècle d’Obscurité (7’003-6’900 av-b-Y IV) et des décennies qui suivirent, mais il perdura au moins jusqu’à la fin de La Guerre Galactique (3’640 av-b-Y IV), bien que les alchimistes ayant officié après La Grande Guerre de l’Hyperespace (5’000 av-b-Y IV) se soient révélés de moindre envergure que ceux des débuts de cet âge d’or, mais avec des exceptions notables, comme nous l’a prouvé Exar Kun. Après quoi, l’absence des Sith durant de nombreux siècles contribua grandement à faire oublier cette pratique en lien avec la magie sith. Mais ce n’est pas pour autant que l’alchimie sith sombra dans un oubli absolu, et malgré le passage du temps, quelques Seigneurs Sith furent en mesure de pratiquer cette discipline avec plus ou moins de succès. [/ltr]
[ltr]C’est principalement grâce à des holocrons, que le savoir alchimique put survivre au temps et à l’oubli. Sorzus Syn y compila l’ensemble de ses connaissances, en plus de les avoir rassemblées dans une vaste collection de parchemins, de manuscrits et autres grimoires; Dark Andeddu, lui, y enferma le secret de son immortalité, ou encore Dathka Graush et son savoir à propos du rituel de réveil des morts pour garder la Vallée des Seigneurs Noirs et l’artefact cristal-coeur, dans sa quête d’invincibilité.
Mais également des mondes entiers se révélèrent porteur de cet héritage, à l’image d’Oricon, témoin astral de l’étendue des capacités de l’alchimie Sith. Dans ce cas, Dark Vitus avait élu domicile sur Oricon bien avant l’avènement d’Exar Kun. Sur ce monde il put expérimenter sans limite, usant de l’alchimie sith et du Côté Obscur pour corrompre la moindre parcelle de vie de la surface planétaire. Les traces de son passage demeurèrent longtemps après sa mort et des Sith comme les Maîtres d’Effroi purent en profiter pour se livrer à leurs propres expériences.
Les planètes Ziost, suite au rituel de l’Empereur Dark Vitiate, et Byss, durant le règne de Dark Sidious, en sont aussi de bons exemples.[/ltr]
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[ltr]Des Seigneurs Sith comme Dark Bane purent également profiter de ce savoir pour augmenter leur propre pouvoir. Grâce à l’holocron de l’alchimiste Belia Darzu (créatrice des légions de technobeasts), Bane put fabriquer avec succès son propre holocron, après avoir échoué de nombreuses fois à y parvenir. Il put également commencer à réinvestir les Sith de leur ancestral savoir, savoir qui s’était grandement perdu à cause des Nouvelles Guerres Sith.
Dark Plagueis aussi profita de cet héritage, sans les nombreux travaux et écrits sur la modification du vivant, notamment au niveau cellulaire et moléculaire, il y a fort à parier qu’il n’aurait jamais pu percer le secret de l’immortalité, la vraie, pas une immortalité de substitution comme ont pu la proposer Dark Andeddu ou Dark Sidious. Concernant ce dernier, bien que sensiblement moins doué en alchimie que son maître, il a quand même su expérimenter et remettre au goût du jour d’antiques travaux alchimiques, en réussissant à créer de nouveaux monstres, à l’image des rancors Chrysalides. Le Transfert d’essence figure également parmi ses brillantes réussites, bien que plus en lien avec la sorcellerie sith que l’alchimie. [/ltr]
[ltr]Et même de nos jours, près de 140 ans après La Bataille de Yavin, l’héritage alchimique des Sith perdure, comme ont pu nous le démontrer Dark Maladi et Vul Isen, responsables respectivement de nombreux mutagènes mêlant alchimie sith et biotechnologie vong; ainsi que du redoutable virus Oméga Rouge et du retour des léviathans, sous une forme aquatique du moins, avec un redoutable spécimen qui ravaga les populations mon calamaries dans les océans de Dac. [/ltr]
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[ltr]PS: Après avoir rédigé cet article, je suis allé faire un petit tour sur Youtube histoire de voir s’il y avait des vidéos sur le sujet et je suis tombé sur ça. Bien que courte, je trouve qu’il traite assez bien le sujet. ^^^
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Sources:[/ltr]
[/size][list="_5a_q _509r"]
[*][ltr]http://starwars.wikia.com/wiki/Sith...[/ltr]
[*][ltr]http://starwars.wikia.com/wiki/Sith...[/ltr]
[*][ltr]Le guide Le Livre des Sith[/ltr]
[*][ltr]La série de comics La Légende des Jedi[/ltr]
[*][ltr]Le jeu vidéo The Old Republic[/ltr]
[*][ltr]Le comic Lost Tribe of the Sith: Spiral[/ltr]
[*][ltr]Les romans de La Trilogie de Bane[/ltr]
[*][ltr]La trilogie de comics L’Empire des Ténèbres[/ltr]
[*][ltr]La série de romans La Destin des Jedi[/ltr]
[*][ltr]La série de comics Legacy[/ltr]
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STAR WARS: L'UNIVERS ETENDU LÉGENDES·DIMANCHE 27 AOÛT 2017[/size]
[ltr]Plan[/ltr]
- [ltr]I - Origines de l’Alchimie Sith[/ltr]
- [ltr]II - Corruption du Vivant[/ltr]
- [ltr]III - Armes & Artefacts[/ltr]
- [ltr]IV - Héritage[/ltr]
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[ltr]L’Alchimie Sith[/ltr]
[ltr]I - Origines de l’Alchimie Sith: Les premières utilisations de la Force dans l’optique d’altérer, transcender la nature d’un objet ou d’un être vivant, ont fort probablement été réalisées par les Célestes ou les Rakatas. Dans le premier cas, ce n’est qu’une supposition, et dans le second, nous savons que les Bâtisseurs avaient créé des êtres mutants à partir du génome même de leur propre espèce, les Déchiqueteurs. Mais dans un cas comme dans l’autre, nous ne possédons pas assez d’éléments pour nous prononcer plus avant. [/ltr][/size]
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Un dragon-rancor issu de l'alchimie je'daii, un croisement opéré entre deux espèces animales[/ltr]
[size]Un dragon-rancor issu de l'alchimie je'daii, un croisement opéré entre deux espèces animales[/ltr]
[ltr]En revanche, il est en réalité plutôt admis que l’histoire de l’alchimie de Force commence sous l’Ordre Je’Daii de Tython, lors des dix longs millénaires de son histoire, entre 36’453 av-b-Y IV et 25’782 av-b-Y IV, puis remaniée sous son successeur, l’Ordre Jedi, afin de mieux correspondre avec la nouvelle philosophie de l’Ordre. Mais en parallèle également, sur Korriban, bien avant la fondation de la République Galactique en 25’056 av-b-Y IV, les natifs de ce monde pratiquaient eux aussi une certaine forme d’alchimie liée à la Force. Elle était alors considérée comme plus primitive que celle des Je’Daii et lors de la guerre entre les Siths et les Rakatas dans le courant du 28e millénaire, ce savoir fut en partie perdu. Après de nombreux millénaires, le savoir alchimique prohibé par les Jedi arriva jusqu’aux Siths via des Jedi Noirs, après leurs désastreux échecs lors du Deuxième Grand Schisme (7’003 - 6’900 av-b-Y IV). Les connaissances Jedi sur le sujet furent mêlées à ce qu’il restait de celles des natifs de Korriban, et avec le temps, cela donna naissance à l’alchimie sith telle que nous la connaissons. Et si nous parlons bien plus de l’alchimie sith que des autres, c’est parce que seuls les Sith ont poussé les expérimentations aussi loin, sans cadre ni limites, sans barrières morales ou éthiques, comme c’est par exemple le cas l’alchimie pratiquée par les Jedi, qui fut au contraire limitée par de nombreuses règles en lien avec les valeurs de l’Ordre et le souhait de ne pas trahir le monde du vivant.[/ltr]
[ltr]Le Deuxième Grand Schisme de 7’003 av-b-Y IV fut d’ailleurs déclenché à cause de plusieurs divergences d’opinion sur la conduite à adopter face aux expériences alchimiques, le Haut Conseil Jedi refusant catégoriquement d’aller contre la Vie, tandis que de nombreux Jedi étaient curieux d’aller outre ces règles. Durant le siècle d’affrontements qui caractérise ce Grand Schisme, de nombreuses créatures et artefacts issus de l’alchimie noire virent le jour, des mains même de futurs grands Seigneurs Sith, tels Ajunta Pall (le premier des Seigneurs Sith), Karness Muur, ou encore Sorzus Syn, la mère des redoutables léviathans. Et lorsque les Jedi Noirs furent vaincus à La Bataille de Corbos, en 6’900 av-b-Y IV, douze survivants furent exilés au-delà des frontières de l’espace connu, condamnés à errer dans le cosmos. Mais alors que les Jedi et la République Galactique croyaient ces Jedi déchus condamnés à une mort certaine, Sorzus Syn, grâce à la Force, parvint à guider leur vaisseau jusqu’à Korriban, “Le monde qui hurle le plus fort pour ceux qui entendent la voix du Côté Obscur.”, d’après les écrits de cette dernière. [/ltr]
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De gauche à droite, Marchioness XoXaan, Sorzus Syn, Ajunta Pall et Remulus Dreypa, lors de leur arrivée sur Korriban[/ltr]
[size]De gauche à droite, Marchioness XoXaan, Sorzus Syn, Ajunta Pall et Remulus Dreypa, lors de leur arrivée sur Korriban[/ltr]
[ltr]Et une fois arrivés sur le monde des Siths de sang-pur, les douze Jedi Noirs furent acclamés comme des dieux dès qu’ils foulèrent le sol de la planète et firent la démonstration de leur pouvoir; puis n’eurent ensuite aucun mal à soumettre les habitants dans les semaines qui suivirent leur arrivée, Ajunta Pall évinçant le Roi Hakagram Graush pour s’asseoir sur le trône, faisant des autres Jedi Noirs ses Mains de l’Ombre. Dès lors, les douze exilés devinrent les maîtres et prirent le nom de Seigneurs Sith, du nom même de l’espèce native de Korriban. Ils décidèrent également de former leur propre Ordre d’utilisateurs de la Force et grâce au savoir qu’ils avaient pu expérimenter lors du Siècle d’Obscurité, ils entreprirent de le développer, y mêlant les connaissances des Siths de sang-pur afin de parfaire leurs propres connaissances. Ils apprirent tout de leurs secrets et contrôlèrent rapidement tout le territoire conquis par les Siths. Fort de cette autorité et de leur nouvel empire, l’Ordre Sith pu à sa guise s’essayer à de nombreuses expérimentations au sein du Côté Obscur, les Jedi n’étant pas en mesure de les en empêcher. Et les nombreuses créations alchimiques conçues dans les décennies qui précédèrent leur règne, furent multipliées et perfectionnées, la soif de savoir des Seigneurs Sith n’ayant de limites que celles de leur imagination et de leur compréhension. [/ltr]
[ltr]II - Corruption du Vivant: Ainsi, parmi les premiers Seigneurs Sith, chacun avait plus ou moins sa spécialité dans la maîtrise qu’ils avaient de la Force. Et à propos des expériences alchimiques sur le vivant, c’est indéniablement Sorzus Syn qui faisait de figure de proue dans le domaine. Déjà durant Le Deuxième Grand Schisme, cette dernière avait largement eu recours à l’alchimie de Force pour créer toutes sortes de monstruosités animales pour en faire des armes de guerre; sa plus grande création, le léviathan, un “monstre exquis” selon ses propres termes. Mais cette créature n’était de loin pas la seule et nombreuses furent celles à voir le jour après de sombres expérimentations alchimiques aidée par le Côté Obscur. Durant les presque deux millénaires qui séparent Le Deuxième Grand Schisme de La Grande Guerre de l’Hyperespace, les Sith donnèrent naissance à d’innombrables monstres contre-nature.[/ltr]
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[size][ltr]Le Léviathan: Probablement la plus grande “réussite” de l’alchimie sith dans le domaine de l’horreur, nous ne sommes cependant pas en mesure de déterminer de quel animal cette créature peut bien provenir. Tout ce que nous savons, c’est qu’un léviathan est à l’origine une larve de quelques dizaines de centimètres, qui, une fois adulte, mesure non loin d’une dizaine de mètres de hauteur. Reptile dans sa nature, le léviathan possède une peau très épaisse, capable de résister aux éléments (à la lave par exemple) et d’encaisser presque sans broncher un coup de sabre laser ou un tir direct de turbolaser. Mais ce qui rend le léviathan si redoutable, c’est sa capacité à emprisonner l’esprit et la force vitale de ses victimes dans des sortes de capsules qui parcourent sont dos. Grâce à deux appendices préhensiles, il peut emprisonner une âme d’un simple contact physique, sans plus de cérémonie. De plus, il est capable de les utiliser pour instiller la peur dans l’esprit des êtres se trouvant à proximité, même les utilisateurs de Force peuvent très difficilement s’y soustraire, suscitant chez l’individu victime de cette peur, un besoin obsessionnel de se libérer de cette emprise de la part du léviathan, quitte à mettre sa propre vie en danger. Nés durant le Siècle d’Obscurité, Karness Muur déclare être le créateur de ces monstres, mais les écrits de Sorzus Syn tendent à prouver le contraire. Mais peu importe qui de ces deux Jedi Noirs en est à l’origine, car durant ce Deuxième Grand Schisme, des hordes de léviathans firent des ravages dans les rangs des Jedi et des forces républicaines. Lors de la défaite finale des Jedi Noirs sur Corbos, la galaxie pensait ces monstres éteints, mais c’était sans compter sur leur capacité à survivre. En effet, quelques léviathans survécurent à la bataille et vécurent cachés sur Corbos même, plongeant dans une sorte d’hibernation, attendant leur heure.
De même, il est fort probable que le Baron Dreypa, soit à l’origine de la présence de léviathans sur la planète Kesh, léviathans qui causèrent tant de tort aux survivants de la Tribu Perdue des Sith, bien des millénaires après Le Deuxième Grand Schisme. [/ltr]
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Un tuk'ata[/ltr]
[size]Un tuk'ata[/ltr]
[ltr]Le Tuk’ata: Egalement appelé “Chien Sith”, cette créature était à l’origine un animal paisible et peu enclin à la violence. Suite à de nombreuses expérimentations visant à corrompre la nature même de cet animal, les Sith parvinrent à éveiller l’esprit carnassier, violent, qui était présent dans son inconscient, pour qu’il supplante sa nature calme. Non content de devenir une machine à tuer, l’aspect physique changea également et diverses mutations s’opérèrent, faisant s’allonger les griffes, les cornes et les dents. Plusieurs formes de tuk’atas virent ainsi le jour, allant du profil canin fin, vif mais puissant, à la montagne de muscle sans pitié. Toutefois, tous avaient en commun une redoutable intelligence, ils étaient même capables de communiquer entre-eux sans contact apparent et sur de relatives grandes distances. Sur Korriban, les Seigneurs Sith les utilisèrent principalement comme gardiens de tombeaux, des prédateurs sans peur, capables de vivre des siècles, traquant les intrus grâce à la Force et selon la légende, capable de subsister grâce à cette dernière. Le protecteur parfait pour se dresser face aux pilleurs de tombes. De nos jours encore, il est possible de croiser ces sombres prédateurs sur des mondes où se trouvent d’antiques ruines siths.[/ltr]
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Un béhémoth (en haut), à côté d'un rancor chrysalide et d'un ver de guerre[/ltr]
[size]Un béhémoth (en haut), à côté d'un rancor chrysalide et d'un ver de guerre[/ltr]
[ltr]Le Béhémoth: A l’instar des tuk’atas, le béhémoth n’est initialement pas une créature violente. Natif de Khar Delba, une planète de l’Empire Sith premier du nom, il s’agit au contraire d’un herbivore paisible, vivant en troupeau dans les vastes plaines glacées de cette planète. Naturellement doté de longues défenses lui permettant de se protéger des prédateurs et mesurant plusieurs mètres de haut, les Sith usèrent de l’alchimie pour les transformer en de redoutables monstres omnivores (les rumeurs racontaient qu’ils mangeaient les soldats ennemis passant à portée de leur bec) de plus de dix mètres de hauteurs pour quelques dix tonnes et à la peau particulièrement épaisse. Ils furent massivement déployés lors de La Grande Guerre de l’Hyperespace menée contre la République par le Seigneur Sith Naga Sadow, en 5’000 av-b-Y IV. Lors de ce conflit, ils furent principalement utilisés pour transporter des troupes ou de l’artillerie, permettant aux forces impériales de déchaîner leur feu derrière les lignes adverses après les avoir percées grâce à la taille des béhémoths. En revanche, il semble que la presque totalité de ces créatures aient été engagée dans ce conflit, car il est très peu fait mention de ces monstres en dehors de ce conflit.[/ltr]
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Un terentatek[/ltr]
[size]Un terentatek[/ltr]
[ltr]Le Terentatek: Loin d’être une création sith à la base, les historiens privilégient plutôt la piste je’daii qui se cacherait initialement derrière cette créature. Lors de La Guerre de la Reine Despote, dans les années 25’805 av-b-Y IV, les Je’Daii auraient créé à partir de rancors, via l’alchimie de Force, les terentas, afin de pouvoir détecter les explosifs utilisés par les forces shikaakwannes. Après la guerre, ces créatures sensibles à la Force avaient pris goût à la chair, surtout celle des utilisateurs de Force. Elles furent donc envoyées sur Bogan, la lune-prison où étaient envoyés en exil les Je’Daii déséquilibrés, pour les y maintenir captifs. On ne sait pas bien comment les terentas se sont installés sur d’autres mondes, mais toujours est-il qu’au fil des millénaires, une forme évoluée, plus proche du terentatek tel que nous le connaissons, se retrouva sur des planètes comme Korriban, Tython ou encore Dromund Kaas. Lorsque le Jedi déchu Exar Kun devint un Seigneur Sith, à l’aube des années 3’990 av-b-Y IV, il mena plusieurs expériences sur les proto-terentateks et donna naissance aux terentateks ”modernes,” des monstres pouvant mesurer plusieurs mètres de hauteurs, d’une résistance extrême, insensibles à la Force, très violents et capables de traquer les utilisateurs de Force. Il lâcha des hordes de ces nouvelles créatures sur des avant-postes Jedi, notamment sur Kashyyyk, Tatooine et Tython, afin d’y semer la mort et la destruction. Leur dangerosité extrême força les Jedi à se lancer dans une Grande Traque, qui débuta en 3’995 av-b-Y IV et s’acheva en 3’993 av-b-Y IV.
Bien que la majorité des terentateks aient été exterminée à cette occasion, il subsistait toujours quelques individus isolés, capables de faire renaître la menace à tout instant. Et peu importe le nombre de chasses que les Jedi lancèrent pour endiguer ce danger, ils ne réussirent jamais à l’éradiquer totalement.[/ltr]
[ltr]Il existe encore de nombreuses autres monstruosités, tels les silooths, des coléoptères de la tailles d’un char d’assaut, munis de griffes capables de trancher le métal ou encore de projeter un puissant acide à plusieurs mètres de distances.
Les oiseaux de guerre, relativement similaires aux béhémoths dans leur rôle, haut de quelques mètres, ces oiseaux étaient capables de porter plusieurs hommes ou de l’armement lourd, mais ils étaient plus fréquemment cantonnés à un rôle d’éclaireur. Bien que leur bec pouvait servir au combat en étant capable de sectionner le buste d’un homme.[/ltr]
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Une wyrm lors de la Grande Traque Jedi sur Yavin IV[/ltr]
[size]Une wyrm lors de la Grande Traque Jedi sur Yavin IV[/ltr]
[ltr]Les vers de guerre, de gigantesques lombrics qui pouvaient surgir à n’importe quel endroit du champ de bataille pour assaillir l’ennemi et étaient même capables d’abattre des remparts. Bien évidemment, leur taille gigantesque les aida grandement à accomplir leur tâche.
Les hydres de batailles, nées des carcasses de plusieurs milliers d’oiseaux sacrifiés lors d’un rituel alchimique. Elles possédaient une grande taille, une force colossale et d’une queue puissante et empoisonnée.
Les wyrms, créées par Naga Sadow sur Yavin IV pour servir de gardien à son tombeau. A l’origine cette créature n’était autres qu’un jeune exogorth qui s’était fixé sur la coque du cuirassé du Seigneur Sith.[/ltr]
[ltr]Mais ce sont là les principales créatures qui furent lâchées sur la galaxie.[/ltr]
[ltr]Croisement Alchimique entre Espèces: Alors que Syn était déjà une grande spécialiste dans l’art de corrompre le monde du vivant pour en faire des armes, elle le devint également dans le domaine de la génétique, plus spécifiquement concernant la viabilité du croisement entre espèces. Et à force de travail, elle mit en évidence la possibilité de croiser des espèces par ce biais. Cet intérêt était en partie motivé par la peur du Baron Remulus Dreypa de voir sa propre lignée s’éteindre et elle réussit par voie alchimique à rendre parfaitement viable le croisement entre l’espèce humaine et celle des Siths de sang-pur.
Au-delà d’avoir trouvé le moyen pour Dreypa de faire perdurer sa lignée, Syn est fort probablement responsable de l’extinction des Siths de sang-pur à terme, puisque ces derniers ont progressivement vu leur nombre chuter, des suites des liaisons avec des individus humains. [/ltr]
[ltr]Et s’inspirant de ses travaux, il y a fort à parier que les croisements Humains/Sith de sang-pur ne furent pas les seuls à être expérimentés par d’autres alchimistes de l’Ordre à travers les âges. Mais Sorzus Syn faisant office d’exception parmi les alchimistes, la plus grande que l’Ordre Sith ait connu, rien n’est moins sûr.[/ltr]
[ltr]Le Poison Sith: La corruption d’êtres vivants ne fut pas le seul domaine exploré par les alchimistes de l’Ordre Sith, certains d’entre-eux se tournèrent également vers des toxines naturelles, afin de les altérer et ainsi amplifier leurs effets dévastateurs et en faire des armes. En résulta le poison sith, une toxine biologique aux effets à retardement, capable de plonger la victime dans des accès de rage incontrôlables. Injecté directement dans l’organisme, ce poison agissait directement en lien avec la colère de l’individu ou son utilisation de la Force, en particuliers le Côté Obscur. Il se développait ainsi chez cet individu une rage accentuée, mais aussi une altération du jugement, le rendant de plus en plus irrationnel. Le but premier de cette toxine n’était pas d’éliminer directement la cible, mais que cette dernière cause involontairement des dommages à son entourage et au milieu dans lequel elle se trouvait, une manière de faire plus insidieuse qu’un “simple” assassinat et bien plus proche de la philosophie des Sith.
Cependant, son utilisation fut extrêmement rare car la création d’une telle toxine requerrait de l’alchimiste, une importante dépense de sa propre force vitale via le Côté Obscur. Mais en cas de succès, les effets du poison sith étaient tellement puissants, que même les Jedi les plus aguerris peinaient à lutter contre. [/ltr]
[ltr]Il existe naturellement de nombreux autres poisons, notamment ceux causant une mort directe, mais les Sith leur préféraient des effets moins létaux, afin de profiter des effets sur la victime et savourer son calvaire.[/ltr]
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Une épée sith lors d'un rituel alchimique[/ltr]
[size]Une épée sith lors d'un rituel alchimique[/ltr]
[ltr]III - Armes & Artefacts: Parmi le champ du possible, les alchimistes de l’Ordre Sith sont à l’origine de nombreux artefacts et armes, capables d’amplifier le lien avec la Force du porteur, ou simplement des objets renfermant de puissants enchantements, aux pouvoirs potentiellement destructeurs. A l’instar des katanas je’daii, les Sith utilisèrent la Force pour saturer certains objets, des armes ou des réceptacles, les imprégnant du Côté Obscur dans le but de les doter de pouvoirs divers et variés.
En outre, les artefacts étaient identifiables selon deux catégories principales:
Les artefacts mineurs, concevables facilement et reproductibles aisément car ne requérant pas spécialement de solides connaissances alchimiques. Ces artefacts étaient souvent des petites ou moyennes amulettes permettant d’augmenter l’endurance et la résistance de son porteur, de le soigner ou d’accroître sa force physique ou son lien avec la Force. Les armes quant à elles, majoritairement des lames métalliques (bien que l’Ordre Sith possédait le savoir et la technologie pour créer des sabres laser), grâce à des rituels alchimiques étaient en mesure de résister à un sabre laser et même de dévier des tirs de blasters. Les épéistes les plus talentueux étaient même en mesure d’utiliser les éclairs de Force pour les concentrer sur la lame et ainsi rendre leur arme encore plus redoutable au combat.
Et les artefacts majeurs, très souvent uniques car fruit d’intenses travaux et d’une longue préparation. Peu nombreux étaient les maîtres alchimistes capables de créer des artefacts de cette envergure, car le savoir alchimique requis était considérable, tout en imposant à l’alchimiste en question, de posséder une certaine résistance physique pour pouvoir mener les rituels à terme. Plusieurs alchimistes basculèrent dans le Chaos et connurent la folie du Côté Obscur pour avoir surestimé leurs capacités en la matière. [/ltr]
[ltr]Là encore, Sorzus Syn se distingua particulièrement dans ce domaine. Certains d’entre-vous ont probablement déjà entendu parler du Talisman de Muur, une amulette au pouvoir terrible, eh bien il ne s’agit ni plus ni moins que d’une de ses brillantes créations. En réalité il y en a eu trois, trois talismans figurant parmi les plus puissants artefacts jamais conçus par l’Ordre Sith, dont au moins deux ont été retrouvé.[/ltr]
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Karness Muur et son talisman[/ltr]
[size]Karness Muur et son talisman[/ltr]
[ltr]Les Talismans de Muur, Dreypa & Syn: A la demande de ces deux Seigneurs Sith, Sorzus Syn accepta de leur fabriquer à chacun une puissante amulette. Mais pas une amulette comme il en existait des dizaines, voir des centaines, non, des amulettes uniques, surclassant toutes les autres en terme de puissance. Consciente de la tâche et du long chemin que leur Ordre aurait à accomplir s’il voulait se venger des Jedi, Syn dota les amulettes de ses deux frères d’armes de la capacité à les maintenir en vie, même dans la mort. Si leur corps physique devait trépasser, leur esprit pourrait perdurer et ainsi continuer à contribuer à la gloire des Sith. Concernant le Talisman de Muur, il avait la capacité de répandre et contrôler la peste rakghoul, maladie d’ailleurs créée de toutes pièces par Karness Muur. Muni de ce talisman, il n’avait plus besoin d’inoculer la maladie pour qu’elle se répande, il n’avait qu’à utiliser la Force pour que les individus non-sensibles à la Force y succombent. De plus, le talisman permettait de soumettre les rakghouls à la volonté du porteur, évitant ainsi d’avoir des légions de bêtes sanguinaires totalement incontrôlables.
A propos du Talisman de Dreypa, Syn le dota de la faculté de prolonger sensiblement la vie de son porteur, mais le Baron Dreypa ne s’en contenta pas. Il travailla également dessus et dota son talisman de la capacité de contrôler les léviathans et d’avoir accès aux connaissances que renfermaient les esprits prisonniers de ces derniers.
Mais ce n’était pas tout, un Sith reste un Sith et bien que travaillant à un but commun, Sorzus Syn, à l’insu des deux Seigneurs Sith, dota les deux talismans du pouvoir d’enfermer leurs esprits, s’ils devaient pour une raison ou une autre, se révéler une menace pour elle. [/ltr]
[ltr]Quant au Talisman de Syn, nous savons juste qu’elle ambitionnait d’en créer un bien plus puissant que les deux autres, sans plus de précisions quant aux spécificités dont elle comptait le doter. Et comme personne n’a jamais mis la main sur un tel artefact, son existence même n’est au final pas avérée. Mais vu la course qui s’est livrée pour la possession du Talisman de Muur, espérons que Sorzus Syn n’a jamais eu l’occasion d’achever son oeuvre.[/ltr]
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L'Oubliette de Dreypa[/ltr]
[size]L'Oubliette de Dreypa[/ltr]
[ltr]L’Oubliette de Dreypa: Seul amiral rescapé des forces des Jedi Noir après le Siècle d’Obscurité, le Baron Dreypa était des plus conscients de la dangerosité de certains autres Seigneurs Sith, en particulier Karness Muur. Car non seulement ce dernier était un redoutable guerrier et un fin tacticien, mais il était également doué dans les arts de la Force, tout en étant très ambitieux. Ainsi, en secret, Dreypa entreprit la conception d’un puissant artefact censé protéger sa propre personne, et accessoirement Korriban, et l’Ordre Sith, des sombres pouvoirs de Muur si ce dernier devait un jour trahir les Sith. Car même si la Force immunisait contre le pouvoir du Talisman de Muur, elle ne protégeait pas de la contamination en cas de blessure infligée directement par une rakghoul. Ainsi, l’Oubliette de Dreypa était en mesure de maintenir captif n’importe quel individu, tout en annihilant le pouvoir de ce dernier en dehors de l’Oubliette. De plus, cet artefact avait aussi la particularité de livrer son prisonnier à une torture mentale incessante tant qu’il restait scellé à l’intérieur, potentiellement des millénaires, et ce sans connaître la douce délivrance de la mort. Et c’est précisément à Karness Muur qu’elle était destinée, capable de l’empêcher de déchaîner les pouvoirs de son talisman, tant qu’il serait maintenu prisonnier de l’Oubliette.[/ltr]
[ltr]IV - Héritage: L’âge d’or de l’alchimie sith se situe principalement lors du Siècle d’Obscurité (7’003-6’900 av-b-Y IV) et des décennies qui suivirent, mais il perdura au moins jusqu’à la fin de La Guerre Galactique (3’640 av-b-Y IV), bien que les alchimistes ayant officié après La Grande Guerre de l’Hyperespace (5’000 av-b-Y IV) se soient révélés de moindre envergure que ceux des débuts de cet âge d’or, mais avec des exceptions notables, comme nous l’a prouvé Exar Kun. Après quoi, l’absence des Sith durant de nombreux siècles contribua grandement à faire oublier cette pratique en lien avec la magie sith. Mais ce n’est pas pour autant que l’alchimie sith sombra dans un oubli absolu, et malgré le passage du temps, quelques Seigneurs Sith furent en mesure de pratiquer cette discipline avec plus ou moins de succès. [/ltr]
[ltr]C’est principalement grâce à des holocrons, que le savoir alchimique put survivre au temps et à l’oubli. Sorzus Syn y compila l’ensemble de ses connaissances, en plus de les avoir rassemblées dans une vaste collection de parchemins, de manuscrits et autres grimoires; Dark Andeddu, lui, y enferma le secret de son immortalité, ou encore Dathka Graush et son savoir à propos du rituel de réveil des morts pour garder la Vallée des Seigneurs Noirs et l’artefact cristal-coeur, dans sa quête d’invincibilité.
Mais également des mondes entiers se révélèrent porteur de cet héritage, à l’image d’Oricon, témoin astral de l’étendue des capacités de l’alchimie Sith. Dans ce cas, Dark Vitus avait élu domicile sur Oricon bien avant l’avènement d’Exar Kun. Sur ce monde il put expérimenter sans limite, usant de l’alchimie sith et du Côté Obscur pour corrompre la moindre parcelle de vie de la surface planétaire. Les traces de son passage demeurèrent longtemps après sa mort et des Sith comme les Maîtres d’Effroi purent en profiter pour se livrer à leurs propres expériences.
Les planètes Ziost, suite au rituel de l’Empereur Dark Vitiate, et Byss, durant le règne de Dark Sidious, en sont aussi de bons exemples.[/ltr]
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Oricon, planète dévastée par l'alchimie sith[/ltr]
[size]Oricon, planète dévastée par l'alchimie sith[/ltr]
[ltr]Des Seigneurs Sith comme Dark Bane purent également profiter de ce savoir pour augmenter leur propre pouvoir. Grâce à l’holocron de l’alchimiste Belia Darzu (créatrice des légions de technobeasts), Bane put fabriquer avec succès son propre holocron, après avoir échoué de nombreuses fois à y parvenir. Il put également commencer à réinvestir les Sith de leur ancestral savoir, savoir qui s’était grandement perdu à cause des Nouvelles Guerres Sith.
Dark Plagueis aussi profita de cet héritage, sans les nombreux travaux et écrits sur la modification du vivant, notamment au niveau cellulaire et moléculaire, il y a fort à parier qu’il n’aurait jamais pu percer le secret de l’immortalité, la vraie, pas une immortalité de substitution comme ont pu la proposer Dark Andeddu ou Dark Sidious. Concernant ce dernier, bien que sensiblement moins doué en alchimie que son maître, il a quand même su expérimenter et remettre au goût du jour d’antiques travaux alchimiques, en réussissant à créer de nouveaux monstres, à l’image des rancors Chrysalides. Le Transfert d’essence figure également parmi ses brillantes réussites, bien que plus en lien avec la sorcellerie sith que l’alchimie. [/ltr]
[ltr]Et même de nos jours, près de 140 ans après La Bataille de Yavin, l’héritage alchimique des Sith perdure, comme ont pu nous le démontrer Dark Maladi et Vul Isen, responsables respectivement de nombreux mutagènes mêlant alchimie sith et biotechnologie vong; ainsi que du redoutable virus Oméga Rouge et du retour des léviathans, sous une forme aquatique du moins, avec un redoutable spécimen qui ravaga les populations mon calamaries dans les océans de Dac. [/ltr]
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Lady Maladi, la dernière grande alchimiste Sith en date[/ltr]
[size]Lady Maladi, la dernière grande alchimiste Sith en date[/ltr]
[ltr]PS: Après avoir rédigé cet article, je suis allé faire un petit tour sur Youtube histoire de voir s’il y avait des vidéos sur le sujet et je suis tombé sur ça. Bien que courte, je trouve qu’il traite assez bien le sujet. ^^^
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Sources:[/ltr]
[/size][list="_5a_q _509r"]
[*][ltr]http://starwars.wikia.com/wiki/Sith...[/ltr]
[*][ltr]http://starwars.wikia.com/wiki/Sith...[/ltr]
[*][ltr]Le guide Le Livre des Sith[/ltr]
[*][ltr]La série de comics La Légende des Jedi[/ltr]
[*][ltr]Le jeu vidéo The Old Republic[/ltr]
[*][ltr]Le comic Lost Tribe of the Sith: Spiral[/ltr]
[*][ltr]Les romans de La Trilogie de Bane[/ltr]
[*][ltr]La trilogie de comics L’Empire des Ténèbres[/ltr]
[*][ltr]La série de romans La Destin des Jedi[/ltr]
[*][ltr]La série de comics Legacy[/ltr]
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